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Tres poemas traducidos al francés

Cristián Cayupán

 


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L’homme et sa pierre

Il a passé sa vie à regarder la roche de son enfance
 quand on est allé le chercher
on s’est rendu compte qu’elle était part de lui
parce qu’ils partageaient leurs genes.
        
On a passé des jours, des mois tentant de les separer,
et avec le temps, les cartes, les relief, la cartographie
ontchangé, mais la pierre est restée immobile
et son homme alentour

On a bougé la terre et ses tombeaux
on a bougé le ciel et les constelations non sepultées
mais l’homme y est resté, avec son congenère,
le monde est une seule pierre qui tourne au tour de l’homme

Pour chaque état d’âme
Il avait un nom different pour sa roche
Et à chaque  heure renouvelait son age
Parce que c’était une pierre qui vivait en naissant
Avec le sève qui le contenait

Quand quelqu’un contemple un objet avec son ventre
Les choses se font partie de l’homme
Parce que au plus profond de l’être
Les regards se croissent en fermant les yeux
Comme si chacun avait été fecondé dans cette materière là
Pierre et homme se confondent, en les observant de loin
Comme un seul corps indivisable
Parce qu’il a été nommé par la même voix qui a taillé la roche
Et sculpté avec la même célébrité de la création

Quand il a commencé a prononcer le dernier mot de sa vie
Le monde a aussi emis
Enterrez-moi dans la pierre, et à elle en moi.

 

 

Pierre anonime

Quelqu’un dit: pierre avec ses mains
et elle qui prend son visage
C’est le son du ruisseau
qui se brise en descendant la montagne
ruisseau qui ne veut pas être sang
après avoir été nebulose
Quelqu’un dit: encore de l’eau
C’est le chant de la poussière petrifiée
rocher sacré du temps
Au seuil du jour
la pierre ouvre ses deux
comme une étincelle sur le pré
et le ruisseau, avec son langage natural
commence a faire glisser à Nouveau son chant.

 

 

Une porte

J’ai écris porte dans le vide
et quelque chose c’est ouvert por toujours à l’infini
C’est l’image de l’homme taillée dans l’air

Faite avec les quatre elemments de la vie
et les points cardinaux de l’homme
Cette porte sans poignée
dont personne ne sait si est ouverte ou fermée
parce qu’elle n’eut jamait de murs

J’aime cette porte de Pierre
faite avec les saisons de l’année
parce que l’enigne est indeciphrable
et laisse voir le poids de la terre
sur le destin des hommes

La porte semble avoir ton nom
quand tu la contemples
mais on ne la voit qu’aux yeux fermés
parce qu’elle s’ouvre vers ton interieur

Quand on la traverse
on sent qu’on entre vers soi-même
parce que c’est une porte
du même tronc familier de tes ancetres
que seul le temps a deciphré

La lumière semble intercéder entre les gens
quand elle projète son image sur tes predeceseurs
avec son regard toujours perdu
qui suggere l’obscurité
En croissant cette ligne
tu regardes le vide que le temps a laissé en toi
Et tu ressens que quelque
chose est resté pour toujours de l’autre côté
c’est la memoire d’y être allé
la necesité d’echapper de soi-même
parce que c’est une porte qui s’ouvre sur l’abime
Et se ferme aux Quatre coins de la vie
d’un seul coup.

 

 

Traducción por: Javier Aguirre Ortiz, Filólogo y poeta vasco.



 

 

 

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